dilluns, 30 de març del 2015

Un souffle ébranle sa couronne ; Une mouche nous troublait tous. Ne craignons plus qu'elle bourdonne , Qu'elle bourdonne autour de nous. LA COMÈTE DE 1832". Air : A soixante ans il ne faut pas remettre. Dieu contre nous envoie une comète; A ce grand choc nous n'échapperons pas. Je sens déjà crouler notre planète ; L'Observatoire y perdra ses compas, {bis.) Avec la table adieu tous les convives ! Pour peu de gens le banquet fut joyeux, [bis.) Vite à confesse allez, âmes craintives. bis. Finissons-en : le monde est assez vieux , ) Le monde est assez vieux, {bis,) Oui, pauvre globe égaré dans l'espace, Embrouille en6n tes nuits avec tes jours, Et, cerf- volant dont la ficelle casse. Tourne en tombant, tourne et tombe toujours. Va, franchissant des routes qu'on ignore. Contre un soleil te briser dans les cieux. Tu l'éteindrais ; que de soleils encore ! Finissons-en : le monde est assez vieux , Le monde est assez vieux.LE TOMBEAU DE MANUEL. Air : Te souviens-tu? etc. Tout est fini ; la foule se disperse ; A son cercueil un peuple a dit adieu , Et Tamitié des larmes qu'elle verse Ne fera plus confidence qu'à Dieu. J'entends sur lui la terre qui retombe. Hélas! Français, vous l'allez oublier. A vos enfants, pour indiquer sa tombe, Prêtez secours au pauvre chansonnier. Je quête ici pour honorer les restes D'un citoyen votre plus ferme appui. J'eus le secret de ses vertus modestes : Bras, tête et cœur, tout était peuple en lui. L'humble tombeau qui sied à sa dépouille Est par nous tous un tribut à payer. Près de sa fosse un ami s'agenouille : Prêtez secours au pauvre chansonnier. Mon cœur lui doit ces soins pieux et tendres. Voilà douze ans qu'en des jours désastreux , Sur les débris de la patrie en cendres, Nous nous étions rencontrés tous les deux.

N'est-on pas las d'ambitions vulgaires, 
De sots parés de pompeux sobriquets, 
D'abus, d'erreurs, de rapines, de guerres, 
De laquais-rois, de peuples de laquais? 
N'est-on pas las de tous nos dieux de plâtre ; 
Vers l'avenir las de tourner les yeux? 
Ah! c'en est trop pour si petit théâtre. 
Finissons^n : le monde est assez vieux , 
Le monde est assez vieux. 

Les jeunes gens me disent : Tout chemine ; 
A petit bruit chacun lime ses fers ; 
La presse éclaire , et le gaz illumine , 
Et la vapeur vole aplanir les mers. 
Vingt ans au plus , bon homme , attends encore ; 
L'œuf éclôra sous un rayon des cieux. 
Trente ans, amis, j'ai cru le voir éclore. 
Finissons-en : le monde est assez vieux , 
Le monde est assez vieux. 
por Moita de Deus, 30.03.15
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Bien autrement je parlais quand la vie 
Gonflait mon cœur et de joie et d'amour. 
Terre, disais-je, ah! jamais ne dévie 
Du cercle heureux où Dieu sema le jour, (bis.) 
Mais je vieillis , la beauté me rejette ; 
Ma voix s'éteint; plus de concerts joyeux, (ftts.) 
Arrive donc, implacable comète. 1 

Finissons-en : le monde est assez vieux. 
Le monde est assez vieux, {bis.) 

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